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CATHERINE
LEROUX
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DÉMARCHE
Par soucis écologiques, je veux arrêter de produire des objets qui n'ont qu'une seule utilité. C'est pourquoi je les accumule; morceaux de tissu, d'argile, de plâtre, photographies, objets domestiques, tablettes, livres, etc. Classé minutieusement, telle une collection dans laquelle je puise, selon la nature de mes projets. Ceux-ci meublent mon quotidien dans l’attente que je détermine comment leur donner une seconde vie.
Je m'intéresse ainsi à la nature de l'objet, à sa valeur symbolique et à sa charge émotive. Si bien que la question de l'utilitaire se pose, comment l'objet d'art et l’objet usuel peuvent-ils être permutés? Comment la confection ou la disposition de ceux-ci dans l'espace peuvent-elles altérer leur nature?
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